Je m’appelle Monica, j’ai 24 ans et si je commande 5 produits par an en ligne, c’est déjà beaucoup.
Je n’ai jamais pris l’habitude de commander en ligne. D’abord, c’était parce que j’avais peur de commander des produits sans pouvoir les voir ou les toucher. Il me fallait juger en « live », et c’est toujours le cas d’ailleurs. Et puis au fil du temps, j’ai commencé à regarder autour de moi, dans ma commune, dans ma ville et dans mon pays.
Je ne suis que dans la vingtaine mais j’ai l’impression d’être déjà de le veille école. Lorsque j’ai besoin d’acheter quelque chose, je fais d’abord des recherches sur les magasins dans lesquels je peux potentiellement trouver ce que je recherche. Ensuite, je m’y rends et je prends plaisir à chercher et à trouver.
Plus simplement, j’adore me balader en ville. J’adore me perdre dans les boutiques. J’accorde de l’importance à l’échange entre humains. Certes, quand on va faire notre shopping dans les grandes enseignes, le contact client/vendeur est assez restreint. Mais quand vous allez dans les petites boutiques locales de votre commune ou même du centre de Bruxelles (ou de votre ville), vous rencontrez des personnes qui mettent tout leur coeur et leur énergie dans leur boutique. Et pour moi, c’est ce point là qui fait toute la différence.
Je pense qu’il faut se poser deux minutes et se questionner: « est-ce que j’ai besoin de commander tel ou tel produit en ligne ou est-ce que je peux m’accorder une heure pour aller le chercher dans une boutique ?« .
Dans le centre de Bruxelles, à cause du piétonnier, plein de boutiques ont été contraintes de fermer. Cela veut dire que des personnes ont perdu leur emploi. Malheureusement, Bruxelles n’est qu’un cas parmi tant d’autres. Si en plus, tout le monde se met à commander en ligne, les commerces seront morts et nous vivrons dans une ville fantôme. Quant à nos échanges, ils seront limités aux écrans, c’est-à-dire inexistants.
Ecologiquement, il y a aussi quelque chose à soulever: on limite la pollution des transports, on limite l’usage de déchets d’emballage, et bien plus encore. Après je ne vais pas faire l’écolo alors que je ne le suis pas. J’utilise presque quotidiennement ma voiture mais si je peux m’en passer, je m’en passe avec plaisir. Je fais juste des efforts à ma petite échelle et ce, quotidiennement, par rapport à mon mode de vie que j’essaye d’adapter au mieux. Et c’est pas pour autant que j’en parle d’ailleurs.
Je trouve qu’il faut arrêter de faire culpabiliser les personnes autour de nous qui ne font pas « comme nous ». Personne n’est parfait mais tout le monde est capable d’essayer de faire des efforts écologiquement. Et si ça se trouve, ces personnes font des efforts chez eux mais n’en parlent pas forcément. Toute cette haine déversée sur les influenceurs sur les réseaux sociaux parce qu’ils ne sont pas écolos à 100%. Même dans la vie de tous les jours, les critiques qui passent alors que t’as juste envie de répondre « t’es même pas au courant du quart de mon mode de vie ». Enfin bref, je m’emporte.
Il m’a paru important d’écrire cet article afin de conscientiser les personnes qui me liront. Rendons-nous compte du nombre de petites boutiques qui ferment autour de nous, d’emplois qui meurent et le reste. Soyons solidaires avec les petits commerçants et essayons d’arrêter de commander tout et n’importe quoi en ligne alors que bien souvent, on peut trouver énormément de choses dans les boutiques physiques. Mais je suis bien consciente que la plupart des gens travaillent à plein temps et n’ont pas forcément le temps d’aller faire leur shopping.
Disclaimer: je ne juge en aucun cas les personnes qui font leurs achats exclusivement en ligne. Je donne juste mon avis tout en expliquant mon cas et mon mode de vie. Comme je l’ai dit plus, je déteste faire culpabiliser les gens et ce n’est pas mon but ici.
Monica Mks ♡